Rencontre avec Pénélope : cheffe de projets Innovation Éducative
● Qui es-tu en quelques mots ?
Lorsque j’avais environ 6 ans je rêvais d’être une sorte d’Indiana Jones, version féminine et “arty”. Alors j’ai conclu un pacte avec moi-même. De prendre chaque décision importante de ma vie en suivant mon intuition et ma petite voix d’enfant. Ce qui m’a valu jusqu’à aujourd’hui un parcours hors du commun et sur-mesure, ponctué de rencontres indélébiles et d’aventures un peu dingues. Donner des cours de bijoux à des femmes Massaï de Tanzanie, anciennes exciseuses et ambassadrices dans leur village de la lutte contre les mutilations génitales et les mariages précoces. Partir à la recherche des plus belles perles de nacre dans les fermes perlières de Polynésie Française. Créer la parure de bijoux du costume national du Vietnam pour le concours Miss Univers. Subir un interrogatoire de plusieurs heures par le service des douanes de ce même Vietnam. Exposer mon travail dans un centre d’art à Los Angeles, etc. Chaque jour, j’ai conscience d’avoir énormément de chance, mais aussi d’avoir, à de nombreuses reprises, créé cette chance.
● Pourquoi as-tu choisi de rejoindre Synergie Family, qu'est-ce que cela t'a apporté ?
Lorsque je suis arrivée en France en 2020, après avoir arpenté le globe pendant plus de 15 ans, je n’avais pas de plan et surtout plus aucun repère dans ce pays. Mais j’avais envie de travailler dans l’ESS et dans l'éducation, de me poser, de travailler en équipe, de transmettre mon expérience et surtout de témoigner que l’impossible était possible. Les “hasards” de la vie m’ont faite entrer à Synergie Family et offert la possibilité d’encourager un grand nombre d’enfants à croire en leurs rêves et en eux-mêmes.
● La chose la plus cool qu'on t'ait dite à Synergie Family OU Qu'est-ce qui te fait vibrer ici plus qu'ailleurs ?
La première chose qui m’a marquée en entrant chez Synergie Family est l’audace qu’ont eu les personnes qui ont participé à mon recrutement (Thibault Daures, Jessica Alexis, Mounia El Malti et Stéphanie Milcent) sachant que mon parcours professionnel était vraiment très atypique et ne rentrait dans aucune case de ce qui se fait en France. C’était un pari un peu fou, à la fois risqué et visionnaire. Et ça, même encore aujourd’hui, je trouve que c’est le comble du cool.
● Qu’est ce que Synergie Family t’as permis de développer et dont t’es fière ?
Mon rôle en tant que Cheffe de Projets au pôle Innovation Educative me donne l’opportunité de réfléchir au quotidien à comment encourager les enfants à rêver, à prendre confiance en eux et à s’épanouir. Notamment en imaginant toutes sortes d’outils d’animation ludiques et impactants. Des jeux de sensibilisation au vivre ensemble, aux cultures du monde, à la notion d’identité individuelle et d’identité collective, à l’égalité des sexes, à la préservation de l’environnement. Des expériences éducatives et immersives dans des univers peu accessibles (l’art contemporain, la réalité virtuelle, l’archéologie, la mode). Des projets inspirés et inspirants (MamaPoka : amener des enfants Marseillais, Malgaches et Réunionnais à échanger et réfléchir ensemble aux problématiques environnementales actuelles et à leurs solutions. SavoirNager : apprendre à nager avec Florent Manaudou dans la piscine Olympique du Cercle des Nageurs). Niveau coolitude, on est pas mal non plus…
● Que dirais-tu à un(e) ami(e) qui hésiterait à nous rejoindre ?
D'après moi, ce qui fait autant la force que la singularité de Synergie Family, c'est la capacité de ses recruteurs à discerner les talents de chacun, au-delà de leur parcours personnel et/ou professionnel, sans vouloir à tout prix les faire entrer dans des cases pré-normées. Ce qui fait qu'au quotidien, chaque employé évolue dans une atmosphère fortement hétérogène et inspirante, voire surprenante. Et, étant tous différents, avec un vécu, une vision et des compétences différentes, nous ne nous comparons pas les uns aux autres. Il ne règne pas de climat de compétition ou d'insécurité comme il peut y avoir dans certaines entreprises, mais au contraire, je pense que cela suscite naturellement la curiosité et booste la créativité de chacun.